Monique Desvallières est née le 4 mars 1911 à Paris. Elle est la 3ème fille et 5ème des enfants de George et Marguerite Desvallières.
Dès son plus jeune âge, elle dessine, peint et devient l’élève de son père. En 1929 elle fait la connaissance de Pierre Isorni artiste peintre
Le 11 octobre 1930 elle épouse Pierre Isorni et ils s’installent au 14 Rue St Marc à Paris dans l’atelier de George Desvallières.
De 1931 à 1934 elle exécute de nombreux portraits et compositions religieuses et expose tous les ans au salon d’automne, dans la section « l’art religieux » et utilise comme pseudonyme l’anagramme de Pierre : ERREIP
Elle est référencée dans le dictionnaire Benezit sous le nom de ERREIP-DESVALLIÈRES jean.. en tant que peintre de portraits et de compositions religieuses.
En 1932, Luc Benoist, critique du Salon d’automne, la remarque et fera l’éloge de M. Jean Erreip pour son oeuvre « l’annonciation »; il écrira dans la revue le Crapouillot :
« Mais ce que je préfère aussi dans cette section d’art religieux, c’est l’annonciation de M. Jean Ereip : l’écriture est quelquefois maladroite, mais les deux personnages, l’Ange et la Vierge, semblent emportés dans une sorte de tourbillon. La tension spirituelle est extrême »
En 1933 Luc Benoist écrit dans le Crapouillot :
« Nous sommes ensuite attirés par l’envoi de M.ERREIP, une mariée en costume tenant un poupon dans ses bras. Énigme ! Comme l’auteur fait partie de l’atelier d’Art Sacré, nous pensons que ce tableau pourrait être une allusion audacieuse à l’immaculée Conception, conçue à la moderne. Ou bien l’illustration d’une louable reconnaissance de paternité. Je n’ose rien affirmer, sinon le curieux accent d’amertume, de virulence qui indique une personnalité.»
EREIP : ANNONCIATION
En 1934 , toujours Luc Benoist cite dans le Crapouillot à propos des œuvres se rapportant à l’art catholiques et des envols d’envergure :
« ceux de M. Erreip allusifs, sommaires, puissants et de couleurs chantantes »
En 1940 elle obtiendra une bourse de voyage d’études du salon des artistes français, qu’elle n’utilisera pas.
Elle aura quatre enfants : Benoît, Flavie, Théodore et Flore.
En juillet 1973, elle décède accidentellement en Espagne à Marbella